Description
Histoire du modèle et faits intéressants L'Alfa Romeo 1900 est une berline à quatre portes produite par Alfa Romeo dans l'usine de Portello entre 1950 et 1959. La version finale de la 1900 normale avait un châssis monocoque avec une carrosserie de berline quatre portes en acier avec une ligne à la fois sportive et élégante, caractérisée par un avant avec un bouclier trilobé flanqué de deux prises d'air ovales, des détails destinés à devenir un classique. Les feux avant circulaires sont placés sur la partie supérieure des garde-boue, au-dessus des avertisseurs de feux de position, tandis que l'arrière, très soigné, est doté d'un support de plaque d'immatriculation chromé et de petits feux arrière circulaires.
Le moteur de série était un 4 cylindres en ligne refroidi par eau de 1884 cm3 (alésage x course : 82, 55 x 88 mm) avec un carter en fonte, une culasse en aluminium, un système de distribution avec deux arbres à cames en tête entraînés par chaîne, des chambres de combustion hémisphériques et un carburateur Weber 36 DO5 monocorps. Il développait une puissance maximale de 80 ch à 4 800 tr/ min et un couple maximal de 13, 3 kgm à 3 000 tr/ min. Ce sont des valeurs record pour l'époque, qui permettent à la berline standard de frôler les 150 km/ h. L'habitacle accueille six personnes sur deux rangées de banquettes bien rembourrées et recouvertes de tissu, avec un levier de vitesse au volant et une commande de frein à main sous le tableau de bord. Le tableau de bord comporte un seul instrument semi-circulaire, avec le compteur de vitesse au centre, l'indicateur de niveau d'essence et l'indicateur de pression d'huile de part et d'autre. Le volant à deux branches est en bakélite blanche ou noire et comporte un anneau chromé pour le klaxon. Au centre du tableau de bord se trouve un emplacement pour la radio ou le compte-tours et devant le passager se trouve une boîte à gants fermée par un rabat. Le succès auprès du public fut exceptionnel et dépassa les attentes malgré le prix de 2. 310. 000 lires. Elle est convoitée par les clients sportifs qui l'emmènent en course et par la bourgeoisie pour qui elle représente un symbole de statut, car elle est produite par le constructeur automobile italien le plus prospère, qui vient de remporter le premier championnat du monde de Formule 1 de l'histoire, avec "Nino" Farina dans une 158.
La presse spécialisée est impressionnée par la tenue de route et la puissance du moteur, mais critique le confort de conduite, tandis que les sportifs veulent plus de puissance et un levier de vitesse au plancher. Il manque aussi un coupé, un cabriolet et un châssis que les grands carrossiers italiens pourraient "habiller" pour répondre aux goûts de leurs clients les plus riches, encore habitués à des voitures "sur mesure".
